Seize survivants du commando de Skorzeny
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espions allemands dans les ardennes
allemand capturé dans les ardennes

Trois équipes seulement revinrent au complet. L'une était parvenue jusqu'à Huy, la seconde avait réussi à passer la Meuse près d'Amay, la dernière avait patrouillé dans la région de Vielsalm. Deux ou trois autres équipes, dont un ou plusieurs membres avaient été blessés, rentrèrent du secteur de Malmédy. Dans l'ensemble, leurs missions avaient été remplies : coupures de lignes téléphoniques, signalisation de faux champs de mines, détournement de convois américains sur de mauvais itinéraires, furent fréquemment attribués à ces commandos.
Mais l'arme était à double tranchant, et leur propre camouflage provoqua parfois leur perte. Ainsi au détour d'un chemin, l'un de ces hommes se heurta à une sentinelle américaine à laquelle il se rendit sans chercher à dissimuler son identité. Conduit au chef de poste, il s'entendit répondre par celui-ci : Désolé, moi aussi, j'appartiens à la compagnie Stielau. Et c'était vrai.
Ailleurs, l'éclaireur de tête d'une authentique patrouille américaine vit bondir sur lui deux hommes, deux G.I's qui lui annoncèrent qu'il était leur prisonnier.
- Imbéciles I leur fit l'éclaireur dans l'allemand le plus parfait. J'ai la même mission que vous. Ne m'empêchez pas de la remplir.
Et il partit rejoindre la patrouille, la fit revenir pour tendre une embuscade où l'un des hommes de Skorzeny fut tué et l'autre capturé.
Seize survivants se retrouvèrent finalement le 10 janvier à Vallerode, au nord-est de Saint-Vith, sous le commandement du capitaine de corvette von Beer. Trois nouvelles équipes furent formées, conduites par le sergent Heinz Rohde, le lieutenant de vaisseau Schmitt et le capitaine Stielau lui-même. Après de nouvelles expéditions de reconnaissance à pied sur les arrières américains, Rhode et Stielau ramenèrent leurs gens sans encombre. Schmitt fut tué par un sergent américain auquel il n'avait pas su répondre.

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Le dernier coup des SS